L’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA), vient de démontrer son inféodation aux lobbys de l’agroalimentaire. Suite à une demande d’information de la communauté Européenne, elle vient de reconnaitre que les travaux d’un chercheur chinois sur les "ARN micro" posent un problème
« d’importance générale concernant les impacts sanitaires de l’alimentation humaine et animale ».
En effet, en 2011, le Pr. Zhang de l’Université de Nanjing (Chine) publiait un article montrant que les petits acides ribonucléiques, appelées ARN micro (ARNmi, ou miRNA en anglais, molécules remplissant une fonction importante de régulateur dans les cellules et intervenant
dans la synthèse de protéines) provenant de la nourriture peuvent interférer avec le fonctionnement génétique d’animaux et d’humains ayant ingéré ces aliments, même. Ceci alors que ces aliments issus de plantes OGM étaient cuits. La cuisson ne détruisait pas ces ARN issus de la modification des plantes. Or les études ont montré que ces molécules issues de la transgenèse se retrouvaient dans le sang,
L’AESA reconnait le fait, mais estime mais qu’il ne fera pas l’objet d’une évaluation avant autorisation pour les plantes transgéniques.
Pour rappel, un article d’Inf’OGM de fin 2011 « après avoir détecté ces molécules dans le lait, le sérum sanguin (la partie « liquide » du sang) et des tissus de différents mammifères, les scientifiques ont établi que ces ARNmi ingérés par le biais de l’alimentation n’étaient pas totalement détruits par la digestion [et que, par exemple, l’ARNmi MIR168a] est actif chez la souris en inhibant l’expression de certaines protéines.
Pour les chercheurs, ces résultats démontrent que “des ARNmi végétaux présents dans des aliments peuvent réguler l’expression de gènes cibles chez les mammifères” ».
Tout va bien, dormez bien bonnes gens, la milice veille...