La très grande majorité de nos concitoyens français et européens ne veut pas des plantes agricoles modifiées génétiquement que l’on appelle communément OGM. Sous la pression d’un petit groupe d’industriels - avec la complicité très active de certains milieux affairistes agricoles et la complaisance de nos responsables politiques - on nous impose ces produits que nous ne voulons ni dans nos champs, ni dans nos assiettes, ni dans nos verres.
Un aspect qui n’est jamais abordé, c’est le coût réel supporté par la collectivité. Pour pouvoir s’assurer que nous ne mangeons pas d’OGM, de nombreux services procèdent à des tas d’analyses, de contrôles ; les entreprises de la chaîne alimentaire doivent elles aussi procéder à des contrôles, séparer les filières, etc...
Dans ce dossier, les Amis de la Terre Europe ont fait un bilan des coûts, secteur par secteur. En effet, les surcoûts s’accumulent tout au long de la chaîne alimentaire et peuvent finalement peser très lourd sur les produits concernés.
Donc, en tant que contribuables et consommateurs, nous payons cher les coûts cachés d’une technologie qui ne rapporte qu’aux Monsanto, Syngenta, Bayer, etc, fidèlement soutenus par Maïsadour, Euralis, Limagrain.
On devrait appliquer le principe pollueur/payeur, car il est trop facile de profiter d’une technologie quand tous les coûts sont pris en charge par ...la collectivité !
Si ces firmes devaient payer tous les coûts que provoquent les OGM, elles les auraient déjà abandonnés !
Refusons de sponsoriser - en tant que contribuables et consommateurs - l’industrie des OGM !
Lire le dossier des Amis de la Terre / Frriends of the Earth-Europe, intitulé : "Les conséquences socio-économiques des OGM. Les coûts cachés pour la chaîne alimentaire".